Après un mois premier de voyage au Pérou, nous avons quitté Puno pour traverser la frontière de Desaguadero et entrer en Bolivie, une fois nos passeports tamponnés du précieux sceau nous permettant de séjourner 90 jours dans le pays. Nous sommes arrivées à La Paz dans un concert de klaxons et d’embouteillages depuis le quartier d’El Alto pour établir notre “camp de base” dans un petit hostel du centre-ville et organiser l’itinéraire de nos trois prochaines semaines : randonnée sur El Choro, faire de la spéléologie dans le parc national de Torotoro, parcourir l’itinéraire historique des Missions Jésuites, explorer le Salar d’Uyuni ou descendre dans les mines de Potosi. Durant notre séjour, nous avons aimé la richesse des paysages de Bolivie, les nombreuses activités sportives proposées, son Histoire parfois surprenante et les cultures andines, Aymaras et Quechuas, encore très ancrées dans les moeurs du pays. Le dépaysement est assuré !
Pour un voyageur “Backpacker”, la Bolivie est un pays où il est aisé de voyager : le coût de la vie est moins élevé qu’au Pérou, même si certaines régions comme l’Amazonie ou le Sud-Lipez et le Salar d’Uyuni nécessitent de réserver des tours par le biais d’agences de voyage locales. Les transports – bus ou colectivos – desservent l’ensemble du pays tandis que l’hôtellerie est relativement économique. Quelque soit votre budget, vous trouverez donc un logement adapté. Par ailleurs, le contact avec la population est moins facile qu’au Pérou où les gens nous abordaient pour discuter avec curiosité. Nous n’avons pu échanger avec les boliviens qu’en séjournant dans de petites villes comme Torotoro ou Concepcion, dans la région de Santa Cruz. La question principale ? “Oh et ça ressemble à quoi La Paz ?”
Nous avons quitté la Bolivie avec une palanquée d’anecdotes. On a acheté des cacahuètes dans un village entouré de plantation de papaye sur la route qui mène à Torotoro. Lors du trajet en bus de nuit entre Santa Cruz et Sucre, Célia est revenue en larmes, fatiguée et sur les nerfs, car personne ne voulait lui faire de la monnaie pour la laisser utiliser les toilettes publiques. Elle m’a d’ailleurs sorti cet argument inoubliable : “Faire pipi devrait être un droit inaliénable”. Enfin on s’est retrouvée au coeur d’une tempête de neige sur El Choro. On en rigole aujourd’hui mais sur le moment, on ne faisait pas les malignes !
QUEL ITINERAIRE POUR UN VOYAGE DE DEUX A TROIS SEMAINES EN BOLIVIE ?
CITY-TRIP A LA PAZ ET AVENTURE DANS LA CORDILLERA REAL
Au cœur de l’Altiplano et s’élevant à une altitude moyenne de 3640 mètres, La Paz est une ville tentaculaire. Ses quartiers, tour-à-tour riches, modernes, historiques ou populaires s’étendent à perte de vue, grignotant les flancs abrupts d’un canyon, cernés par les sommets enneigés, flirtant parfois avec les 6000 mètres d’altitude, de la Cordillera Real. Il faut compte entre deux et trois jours pour visite La Paz. Le premier jour, profitez-en pour découvrir la ville et ses principaux spots touristiques. Commencez par flâner le long de son gigantesque marché de rue. Il se tient tous les jours dans le triangle que forment l’Avenida Illampu et les rues Sagarnaga et Max Paredes. Ensuite, poursuivez votre route le long de Sagarnaga jusqu’à Linares. Vous plongerez alors en plein cœur de La Paz. C’est aussi là que vous trouverez les principales agences proposant des excursions vers la Cordillera Real, la vente de billets pour assister aux Cholitas Wrestling, de la lucha libre au féminin, ou pédaler le long de la route de la mort. Un peu plus loin, passez le long des étals du célèbre marché des sorcières ou « mercado de la brujas ». Les fœtus de lamas séchés et les différents rituels de la culture Aymara ne pourront pas vous laisser indifférent. J’en frissonne encore ! En traversant l’immense quatre voies face à la basilique Saint-François, vous rejoindrez la place Murillo et la calle Jaen, une jolie rue piétonne et pavée bordée de demeures coloniales colorées.
Le deuxième jour, prenez le téléphérique pour quitter La Paz et vous aventurer au choix dans la vallée de la lune ou dans la vallée de la mort, deux canyons au relief complétement érodés par le temps qui m’ont plongé en plein cœur du Far West ! J’ai opté pour la visite de la vallée de la lune, un site situé à une demi-heure du centre historique de La Paz. Il faut compter une bonne matinée pour profiter du lieu.
Si vous disposez d’un peu plus de temps, je vous conseille de vous aventurer dans la Cordillera Real. En trois jours et deux nuits, il est possible de parcourir le trek El Choro, un itinéraire de randonnée d’une cinquantaine de kilomètres entre paysages montagnards et forêts subtropicales. L’itinéraire est facile et se parcourt très bien en autonomie.
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SUR LES TRACES DES DINOSAURES ENTRE COCHABAMBA ET LE PARC NATIONAL DE TOROTORO
Cochabamba est la troisième ville de Bolivie. Sincèrement, Cochabamba ne mérite même pas le détour car il n’y a pas beaucoup de chose à faire et ceux sont les boliviens eux-mêmes qui le disent ! Cependant c’est une ville étape qui se trouve à 4 heures de route de Torotoro, un parc naturel abritant des paysages sublimes dissimulés dans la brume, des montagnes rougeoyantes qui vous donneront l’impression d’être sur la planète Mars, des cavernes et de nombreuses empreintes de dinosaures !
Dès votre arrivée dans le village de Torotoro, ne perdez pas de temps et filez au bureau des guides du parc. C’est le seul hic de Torotoro : il est obligatoire de recourir aux services d’un guide local… On a écopé d’un gamin de 16 piges plus intéressé par les selfies que le métier de guide touristique ! Bref… Si vous disposez d’un peu de temps devant vous, vous pourrez longer quelques empreintes de dinosaures, randonner le long du canyon El Virgel et descendre en son cœur car le canyon abrite quelques cascades.
Le deuxième jour, rendez-vous avant huit heures au bureau des guides. Cette fois-ci, en disposant d’une journée complète devant vous, vous partirez dans un premier temps à la découverte de la Ciudad de Itas ou « ville de pierres », un ensemble de cavernes formées par l’érosion de la pluie et du vent abritant quelques peintures rupestres. Dans un second temps, vous descendrez au cœur de la caverne d’Umajalanta équipé d’un casque et d’une lampe frontale. Cette initiation à la spéléologie est l’un de mes meilleurs souvenirs de Bolivie !
Le soir, vous trouverez sans problème un hostel où loger dans le village de Torotoro. N’essayez pas de réserver en ligne car les plateformes de réservation d’hôtels proposent un choix restreint d’hébergements. En plus, en cherchant votre hébergement le soir même, vous aurez l’occasion de négocier son prix. Torotoro est un petit village très tranquille. Les supérettes et les restaurants ne sont pas nombreux. Nous avons mangé, comme les locaux, dans le mercado central où l’on vous proposera pour une bouchée de pain un plat du jour. Par contre, Torotoro joue à fond la carte de « territoire des dinosaures ». La place centrale est décorée par quelques statues de ptérodactyles tandis qu’un T-Rex orne le mur du gymnase. On se croirait dans le Jurassic Parc de Spielberg.
SANTA CRUZ ET LE CIRCUIT DES MISSIONS JESUITES
La deuxième ville de Bolivie est aussi la plus cosmopolite et la plus moderne ! Exit les températures frisquettes de La Paz et de Potosi, une fois arrivée à Santa Cruz, nous avons renoué avec des températures subtropicales.
Santa Cruz est le point de départ du circuit des missions jésuites de la Chiquitania, un ensemble de 7 églises fondées au XVIII ème siècle classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO totalement reconstruites dans les années 90 par l’architecte Hans Roth. Ces églises sont installées dans de petits villages situés à plusieurs heures de route de Santa Cruz. Elles offrent un contraste étonnant entre la simplicité de ces villages et l’opulence de cet ordre religieux. Pour ma part, je n’ai pas parcouru l’intégralité du circuit – je n’ai pas une grande passion pour le tourisme religieux ou culturel – mais j’ai découvert les églises et musées de Concepcion et de San Javier. Il faut compter au moins cinq jours pour parcourir l’ensemble du circuit des Missions Jésuites.
Depuis Santa Cruz, il est possible de partir en excursion vers le parc national d’Amboro pour randonner dans la jungle ou de partir sur la trace des jaguars et des anacondas dans le Pantanal et le parc national de Noel Kempff Mercado.
SUCRE, LA VILLE BLANCHE
Sucre est la plus charmante ville de Bolivie et c’est aussi la capitale constitutionnelle du pays ! La ville abrite un centre-ville à l’architecture coloniale. Les murs des demeures sont entièrement blancs, recouverts de chaux, et peuvent parfois abriter de charmants patios comme celui du Parador Santa Maria. N’hésitez pas à pousser la porte. On vous laissera visiter sans aucun problème ! Par ailleurs la Casa de la Libertad propose chaque jour une visite en français. C’est l’occasion idéale de se familiariser avec l’Histoire du pays !
Je n’ai passé qu’une journée à Sucre. A ce moment-là, je commençais à en avoir assez de ne visiter que des villes et j’avais très envie de partir pour Tupiza et le Sud-Lipez, aussi cela m’a suffit mais, pour une visite plus approfondie, la ville mérite au moins qu’on lui dédie deux bons jours.
DANS LES MINES DE POTOSI
Située à 4070 mètres d’altitude, Potosi est l’une des plus hautes villes au monde. Elle dispose d’un quartier historique à l’architecture coloniale et colorée plutôt charmant tandis qu’en toile de fond se détache le Cerro Potosi. Potosi est surtout une ville minière et la visite des ses exploitations d’argent est un incontournable. Mais mieux vaut savoir à quoi s’attendre…
Les visites durent un peu plus de trois heures. Elles ont lieu chaque jour, sauf le dimanche, et sont dispensées par d’anciens mineurs. En premier lieu, on vous emmènera faire quelques courses pour acheter des cadeaux à destination des mineurs : de la coca, des sodas ou encore de la dynamite. Puis, on enfile un casque muni d’une frontale, une combinaison qui m’a fait ressembler à un bonhomme Michelin, des bottes de sept lieues et un petit sac dans lequel ranger les cadeaux avant de descendre au cœur des coopératives minières.
La suite de la visite se déroule au cœur des mines. Petit à petit, on s’enfonce dans le noir avec pour seule source de lumière le faisceau de la frontale. On se baisse, on avance courbé en deux dans un véritable labyrinthe au cœur duquel travaillent les mineurs. Ils sont munis d’outils archaïques : pelles, pioches, échelles branlantes et explosifs tandis que les lampes à acétylène permettent de déceler les poches mortelles de monoxydes de carbone. Il n’est pas rare d’entendre la mine vrombir et s’emplir du bruit sourd d’une détonation.
TUPIZA ET SON ALLURE DE FAR WEST
Tupiza, c’est notre avant-dernière étape bolivienne et le point de départ « alternatif » des excursions vers le Salar d’Uyuni mais la région mérite bien plus qu’un bref arrêt ! Nous y aurons passé deux jours. Le premier, nous sommes parties randonner à pieds pendant 4 heures jusqu’au canyon del Inca en passant par la Puerta del Diablo. Le soc est sec, la roche est rouge, friable et escarpée. Nous étions seules dans ce canyon et seul notre écho nous répondait.
Le deuxième jour, nous nous sommes lancées dans une randonnée à cheval de huit heures. Bon… Si vous n’avez comme moi aucune expérience en équitation, sachez que huit heures, c’est beaucoup beaucoup trop long ! Mon cheval ? Un cannasson rebelle ! Toujours à vouloir être devant les autres, à manger quand il ne le faut pas et à virer à droite quand je disais à gauche… Mais cette excursion m’a permis de découvrir d’autres endroits à couper le souffle : un canyon et un salar où la roche est tantôt rose, tantôt ocre et tantôt grise !
EXPEDITION DANS LE SUD LIPEZ ET LE SALAR D’UYUNI
Nous avons commencé par traverser les sublimes paysages du Sud-Lipez, de montagnes en lagunes et de lagunes en villages fantômes. Assises tantôt à l’arrière, tantôt à l’avant, coincées entre deux australiens et une néo-zélandaise, nous nous laissions bercer par le rythme du 4×4, envahi de poussière. Le deuxième jour, le paysage s’est transformé. Les montagnes ont été remplacées par du désert de Dali où les roches semblent avoir poussé de manière désordonnée.
Ce jour-là que nous avons découvert quelques sites incontournables du Sud-Lipez à commencer par la Laguna Verde dominée par la haute silhouette du volcan Licancabur. Nous nous sommes baignées dans les eaux thermales de Polques et promenées le long de la Laguna Colorado pour compter les flamants roses. Mais ce jour-là, ma plus belle découverte rester le geyser El Sol de Manana et la rencontre de quelques tour-du-mondistes voyageant à vélo.
Le troisième jour, nous traversions le désert de Siloli, jonché de lagunes et de diverses espèces de flamants roses. Le point fort de cette journée ? La nuit passée dans un hôtel de sel à proximité du célèbre Salar. Le point faible ? Le nombre trop important de lagunes… On en a soupé ! Dernier jour. Juste avant le lever du soleil, nous avons repris la route en direction d’Uyuni avec un premier arrêt sur la célèbre île aux cactus Incahuasi. Nous n’avons pas échappé aux célèbres photos en trompe-l’oeil au beau milieu du Salar.
Pour tout voyage en Bolivie, le Sud-Lipez est à ne surtout pas manquer. Cependant c’est une expédition très passive où l’on passe énormément de temps en voiture. Dans l’ensemble, que vous partiez de Tupiza ou d’Uyuni, les agences de voyage proposent sensiblement les mêmes tours – ce qui est vraiment dommage car les paysages sont riches et variés. Les départs sont nombreux et quotidiens. Mon conseil ? Ne réservez pas votre excursion à l’avance. Prenez le temps de visiter quelques agences, de comparer les prix et de négocier.
MAIS AUSSI… LE LAC TITICACA ET L’AMAZONIE !
Lors de nos trois semaines de voyage en Bolivie, nous avons fait l’impasse sur deux régions touristiques : la station balnéaire de Copacabana et l’Isla del Sol au bord du lac Titicaca et Rurrenabaque, porte d’entrée vers l’Amazonie bolivienne. Nous avons volontairement évité ces régions car nous avions découvert quelques semaines auparavant leurs équivalents péruviens. Et clairement, nous n’avons pas été déçues ! Notre séjour dans la jungle amazonienne a été l’un des temps forts de notre périple en Amérique du Sud. En Bolivie, les agences de voyage vous proposeront deux types d’excursion : la découverte de la Selva, c’est-a-dire une excursion dans la jungle au coeur d’une forêt humide et luxuriante, ou un séjour dans la Pampa, à la découverte de la faune locale. Le séjour dans la Pampa est le tour le plus populaire à Rurrenabaque (Rurre pour les intimes). Au programme : pêche de piranhas, recherche d’anaconda, sortie nocturne à la recherche des caïmans et nage au milieu des dauphins roses.
COMMENT SE DEPLACER EN BOLIVIE ?
Le bus est le moyen le plus économique pour se déplacer en Bolivie. Les liaisons sont nombreuses et desservent les principales villes du pays. Cependant les véhicules sont vieux. Ils tombent régulièrement en panne et les pare-brises sont, la plupart du temps, fissurés. Quant aux trajets, ils sont relativement longs. Il m’aura fallu 8 heures pour rejoindre Cochabamba (380kms) depuis La Paz et 12 heures pour parcourir la distance qui sépare Sucre de Santa Cruz.
Pour gagner du temps et réduire nos dépenses voyage, Célia et moi avons choisi la voyager de nuit en empruntant la compagnie Bolivar. C’est la compagnie de bus qui nous a été recommandée par la majeure partie des personnes rencontrées sur place cependant il ne faut pas s’attendre au grand luxe… Voyager en bus en Bolivie se fait très bien mais n’ayez aucune attente ! Par ailleurs, il vous faudra payer une taxe dans chaque terminal de bus à hauteur de quelques Bolivianos.
TRAVERSER LA FRONTIERE ENTRE LA BOLIVIE ET LE CHILI
Depuis la Bolivie, nous avons décidé de traverser la frontière pour explorer la région de San Pedro de Atacama au nord du Chili. Avant cela, nous avons terminé notre expédition dans le Sud-Lipez et avons regagné Uyuni. Il y a deux façons de rejoindre San Pedro de Atacama. La première consiste à emprunter un bus local. C’est l’option la plus économique cependant il vous faudra passer une journée dans le bus. Pour notre part, nous avons recouru à un transfert privé en 4×4 proposé par l’une des agences de voyage de la ville. L’expédition dans le Salar s’est achevé en début d’après-midi. Aussi, en arrivant à Uyuni, nous nous sommes directement rendues auprès de l’agence pour réserver le transfert. Nous avons quitté la ville aux alentours de 16 heures et dormi dans un lieu-dit nommé ” Villa Mar ” situé à 4 heures de route.
Le lendemain, nous nous sommes levées aux aurores et avons repris la route jusqu’au poste frontière situé au beau milieu de nulle part sur l’Alti-Plano. Le vent était incroyablement fort ! A ce moment-là, nous avons fait tamponner nos passeports et sommes montées dans un nouveau véhicule qui nous a conduit jusqu’au poste de frontière de San Pedro de Atacama. Nous sommes arrivées en ville aux alentours de 14 heures. Ce transfert nous a coûté 350 Bolivianos par personne.
L’HÔTELLERIE ET LA NOURRITURE EN BOLIVIE
Pour l’hôtellerie, n’étant pas de grandes adeptes des auberges de jeunesse, nous avons misé sur de petits hostels familiaux proposant des chambres doubles avec lits jumeaux pour un budget moyen de 10 euros par nuit et par personne. Contrairement au Pérou, la Bolivie nous a permis de renouer avec l’eau chaude dans la salle d’eau – pour mon plus grand bonheur. Je vous indique ci-dessous les hôtels et auberges que nous avons apprécié durant notre séjour:
- Hotel TerrAndes****, La Paz : Après les conditions météorologiques compliquées que nous avons enduré pendant le trek El Choro, nous nous sommes fait plaisir en réservant pour une fois un hôtel moderne, un peu au-dessus de notre budget. Son emplacement au coeur de La Paz est excellent. A partir de 37 euros en chambre double.
- Running Chaski Hostel, Cochabamba : Une auberge de jeunesse située à 5 minutes de la place principale de Cochabamba très friendly et adossée au bar du même nom. A partir de 10 euros en dortoir.
- Casa Solariega Hosal B&B, Sucre : un hostel disposant d’un patio intérieur dans le centre-ville de Sucre. Les chambres sont petites mais très propres. Le petit-déjeuner est en supplément mais il est plutôt cher pour la qualité proposée. A partir de 21 euros en chambre double.
- Hostal La Realeza, Potosi : un petit hostel extrêmement bien situé face à la Casa de la moneda et voisin de l’agence de tourisme proposant la visite des mines. A partir de 18 euros en chambre double.
- Hôtel Mitru****, Tupiza : La décoration est légèrement vieillotte mais l’hôtel se trouve enclin centre-ville de Tupiza, à 10 minutes à pieds de la gare routière. Ses principaux avantages ? Son petit-déjeuner et sa piscine. Le Wi-Fi ne fonctionne quasiment jamais, c’est à s’arracher les cheveux ! A partir de 19 euros en chambre double.
Comme au Pérou, nous n’avons pas vraiment accroché avec la nourriture bolivienne à l’exception des Saltenas, de petits empanadas sucrés/salés. En revanche, on a profité des nombreux marchés de rue présents un peu partout dans le pays pour cuisiner dès que l’occasion se présentait. Notre consommation d’avocats et de pains – ahlala les françaises qui ne peuvent pas vivre sans pain – a atteint un niveau considérable pendant ces trois semaines.
QUEL BUDGET PREVOIR POUR UN VOYAGE EN BOLIVIE ?
La Bolivie est l’un des pays les moins chers d’Amérique du Sud. Comme lors de notre voyage au Pérou, nous avions prévu en budget de 50 euros par jour et par personne, en sachant que nous dépenserions certainement moins. Notre séjour de trois semaines nous est revenu à 25 euros par jour et par personne sans nous priver. Une nuit d’hôtel pour deux personnes nous revenait en moyenne à 150 Bolivianos.
Dans l’ensemble, nous avons trouvé que les activités touristiques étaient plus chères qu’au Pérou mais avec un peu de débrouillardise, il est possible de réaliser différentes activités sans recourir à une agence de voyage. C’est le cas pour le spectacles des Cholitas Wrestling ou le trek El Choro à La Paz. L’expédition dans le Salar d’Uyuni et le Sud Lipez est l’activité touristique qui nous a coûté le plus cher. Nous sommes parties avec l’agence Tupiza Tours – que je ne recommande pas forcément – et avons payé environ 1300 Bolivianos par personne. Ce prix inclut 4 jours d’excursion, le transport en 4×4 avec chauffeur-accompagnateur, les hébergements en dortoirs partagés ou en chambre double dans un hôtel de sel ainsi que la nourriture.
EVITER LES FRAIS BANCAIRE EN BOLIVIE
Pour éviter les frais bancaires durant notre voyage de 5 mois en Amérique du Sud, nous avons ouvert un compte bancaire auprès de N26, une banque en ligne allemande. L’ouverture d’un compte N26 est gratuit et s’effectue en quelques minutes seulement. Dans la foulée, nous avons reçu une Mastercard. N26 est un organisme bancaire qui propose une offre étudiée pour les voyageurs. Il est possible de payer par Mastercard sans frais bancaire dans n’importe quelle devise et de retirer des devises étrangères dans n’importe quel DAB sans frais supplémentaire. Nous avons souscrit un compte N26 Black pour 5,90 euros par mois.
LA CARTE DE NOTRE ITINERAIRE EN BOLIVIE
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8 comments
Merci pour cet article vraiment très complet. Les photos sont magnifiques. Je ne planifie pas d’aller en Bolivie cette année mais ça m’a donné envie 🙂
Merci beaucoup Emma ! J’espère que l’article t’aidera à organiser ton prochain voyage. Bonne journée
Super voyage, quelles belles images!!
Merci beaucoup Anne ! Très bonne semaine à toi 🙂
Hello ! Merci pour cet article. Je suis actuellement sur Potosi. Concernant le circuit des missions jésuites partant de Santa Cruz : ce n’est pas vraiment mon truc. Est-ce que tu me conseil quand même d’aller sur Santa-Cruz ou de passer mon chemin ? Après cela j’avais comme projet de remonter pour aller dans le bassin amazonien pour treker.
Merci de ton retour !
Bonjour Sonia ! Je pense que tu peux filer en direction de la jungle amazonienne 🙂 Santa Cruz reste une grande ville. Un séjour dans la jungle est plus intéressant. Bon voyage !
Bonjour ! je commence à organiser mon voyage en bolivie… une vingtaine de jour en stop. J’ai vraiment envie de voir le desert d’uyuni et plein d’autre paysage mais je voulais savoir, est ce qu’il faut obligatoirement un guide ou passer par une agence de voyage pour s’y rendre ou est ce atteigable en stop seulement? Merciii
Hello ! Je ne fais jamais de stop donc je suis assez mal placée pour te conseiller 🙁
En revanche, il faut imaginer que le salar se trouve à plusieurs heures de route de toute civilisation mais il est bordé d’hôtels de sel et traversé par des camions routiers. Peut-être que tu auras plus d’infos en demandant à des bikepackers. Sinon, tu n’as pas besoin de réserver en avance ton agence de voyage. A Uyuni et Tupiza, il y a tellement de départ que tu peux trouver une agence la veille pour le lendemain. Donc ça peut te permettre de bien de renseigner pour le stop et d’opter pour une agence en last minute si tu n’as pas suffisamment d’info. Bonne journée !